93 min
d'Amélie Cabocel
Une production Ana Films / Vià Vosges / RTGE / Mosaïk
Avec la participation du CNC, de la Région Grand Est,
de l'Eurométropole de Strasbourg
et de la Procirep-Angoa
Les Blanches Terres est un lieu-dit déserté de Lorraine dont le charme échappe à celui ou celle qui ne fait que passer.
Michelle, la grand-mère de la réalisatrice, y vit depuis toujours, comme « enracinée ». Veuve depuis vingt ans, elle combat l’isolement par des rapports quasi quotidiens avec ses cousin·e·s, ami·e·s et rares voisin·e·s.
La réalisatrice, qui est également photographe, propose à Michelle et « aux cousin·e·s » d’être au cœur de son nouveau travail photographique. Quelle image laisser de soi à plus de 80 ans ? Que peut-on garder comme trace de ce qui s’efface ? À travers leur portrait, le film raconte un monde devenu presque invisible à nos yeux.
Sa spécialisation en photographie et en sciences humaines et
sociales a amené Amélie Cabocel à développer une démarche artistique associant ces deux axes.
Cinéma documentaire, vidéo, son et photographie lui permettent d’explorer des questions liées au corps et au corps social. Ses travaux se déploient autour d’une dialectique du visible et de l’invisible dans l’image et, plus largement, à l’échelle de la société.
Son travail a été publié à plusieurs reprises et a été diffusé au sein de festivals (Les Instants vidéo, Marseille, 2010) et de diverses expositions (Maison de la photographie Robert Doisneau, Gentilly, 2016 ; Synesthésie, Mois de la Photo du Grand Paris, Saint-Denis, 2017 ; Nuit Blanche, Paris, 2018)